Jean-Philippe Côté est, depuis 2008, la troisième génération à la tête de la Ferme Malaco inc., une ferme en production laitière, en grandes cultures et acéricole; ferme dont il est propriétaire avec sa conjointe, Julie Richer.

Comme la plupart des jeunes ayant grandi en milieu agricole, Jean-Philippe a toujours été très intéressé par l’agriculture. C’est ce qui le pousse à s’inscrire en gestion d’entreprises agricoles (GEEA) au Cégep de Victoriaville. C’est d’ailleurs lors de ses études que sa passion pour la production laitière se concrétise. En effet, le niveau de performance et de gestion des fermes qu’il visite pendant sa formation lui donne la piqure. Motivé à parfaire ses compétences de gestionnaire, il profite du fait qu’il doit monter un dossier d’établissement, dans le cadre de ses études, pour débuter le contrôle laitier à la ferme, chose qu’il découvre aimer.

En 2004, fraîchement diplômé, il devient expert-conseil à La Coop Prévert pendant 2 ans. Puis, il devient ensuite administrateur de la Coop des Cantons, siège qu’il occupera 13 ans, dont 7 à titre de président jusqu’au moment de la fusion avec Vivaco groupe Coopératif en 2017. Il est depuis administrateur à cette coopérative et a siégé chez Sollio groupe coopératif pendant 4 ans dont la dernière à titre de deuxième vice-président. Au fil des ans, il siège sur plusieurs autres conseils d’administration et s’implique au sein de plusieurs organismes agricoles, dont le syndicat de base de sa région et dans sa municipalité sur quelques comités. Son implication dans le milieu des coopératives agricoles solidifie chez Jean-Philippe un grand intérêt pour la gestion et les stratégies de développement.

C’est en 2006 que Jean-Philippe se lance en agriculture à temps plein. En novembre 2007, le transfert de la ferme est déclenché de façon précipitée en non planifiée lorsque l’oncle de Jean-Philippe annonce son départ. Rapidement, le transfert de responsabilités s’enclenche. En mai 2008, Jean-Philippe devient actionnaire à 75%. Il reprend également la comptabilité et le contrôle de la gestion, tout en réorientant la ferme vers un modèle qui maximise la rentabilité par unité de production. Il y a beaucoup à faire, mais pour s’en tirer, Jean-Philippe se concentre sur l’essentiel et ça porte fruits. Au cours des cinq dernières années, la ferme est passée de 70 kilos à plus de 150 kilos tout en augmentant le rendement annuel moyen de l’érablière de plus de 50%.

Produisant maintenant sur 290 hectares (dont 166 en possession), la Ferme Malaco est non seulement pionnière dans la région au niveau de la robotisation à la traite, l’entreprise est innovante et demeure en constante croissance, tout en cherchant à favoriser une bonne santé financière. Alors que l’objectif était initialement d’augmenter la productivité de la ferme, aujourd’hui, Jean-Philippe et Julie souhaitent augmenter la résilience de l’entreprise tout en assurant qu’elle soit facilement transférable, qu’elle puisse évoluer en fonction des attentes des consommateurs et sociétales, et qu’elle reste intéressante pour la relève qu’elle soit apparentée ou non.

 

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